Une pression sociale
Je ne sais pas ce qui s'est passé avec le féminisme...
Je suis certainement reconnaissante envers les femmes qui se sont battues pour que nous puissions avoir une voix et la possibilité de voter, pour que nous puissions avoir le droit d'ouvrir un compte sans l'approbation de nos maris, pour que nous puissions être récompensées autant que les hommes pour un même travail....
Les femmes se sont battues pour avoir la possibilité de travailler si elles le voulaient.
Cependant, je ne sais pas ce qui s'est passé, mais j'ai l'impression que maintenant que nous avons cette soi-disant liberté, que nous ne sommes plus liées par les lois, nous sommes toujours sous pression sociale en tant que femmes pour justifier constamment nos
choix si nous décidons de rester à la maison ou de poursuivre une carrière.
Il y a quelque chose que j'ai vu sur Internet "nous attendons des femmes qu'elles travaillent comme si elles n'avaient pas d'enfants et qu'elles les élèvent comme si elles ne travaillaient pas".
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C'est légitimement quelque chose que j'ai moi-même vécu: j'ai aimé travailler et j'ai aussi eu cet instinct de maternité qui m'a frappé fort, me poussant à prendre soin de mon enfant, de mon mari et de ma maison.
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Travailler à l'extérieur de chez moi n'avait aucun sens
C’est le sentiment que j’ai eu lorsque j’ai décidé de rester à la maison : j’étais nouvellement mariée et enceinte de notre premier enfant. Je voulais donner 100% de moi-même, toute mon énergie, pour commencer à construire les fondations de cette belle nouvelle famille et maison.
Cela ne me semblait pas bien à ce moment-là de « sortir » dehors, ce que j'entends par là, c'est de travailler pour un patron alors que j'avais une maison, un mari et un enfant à charge. Cela n’avait aucun sens pour moi de dépenser mon énergie à l’extérieur alors qu’on avait besoin de moi à l’intérieur. Dépenser tout mon salaire en garde d'enfants pour qu'un étranger puisse éduquer mon enfant ? Non merci.
J'avais besoin d'entretenir, de construire, d'éduquer... Et c'est tellement enrichissant ! Au point que je ne comprends pas pourquoi nous insistons sur le fait que si nous faisons cela, nous sommes opprimées par nos maris... Comment puis-je être opprimée par quelque chose que je choisis de vivre librement ? Personne ne m'a forcé à me marier, j'y suis allé volontiers, je savais que le mariage est quelque chose à prendre au sérieux et que cela demande du travail (de la part des deux parties), je ne m'attendais pas à ce que ce soit un fantasme de Disney mais je savais que je pouvais en obtenir gratification. Sachant que la famille est la cellule de la société, comment ne pas être gratifiée à l'idée de contribuer positivement à faire en sorte que ma famille soit un atout pour la société, le monde ?
Pourtant, quand il était « temps de retourner au travail » et que je n'en avais pas envie - non pas parce que je suis paresseuse car croyez-moi, une mère peut être tout sauf paresseuse - j'ai senti que je devais me justifier.
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La famille est la cellule de la société
Je me suis mis en colère au plus profond de moi et j'ai pensé "wow, donc les mères au foyer sont toujours considérées comme si elles ne faisaient rien ?" Voici ce que j'ai entendu: "Mais tu as sûrement le temps ! Que fais-tu toute la journée ? Quelques couches, biberons et siestes... tu as le temps de te reposer."
Les femmes au foyer font ce qui est le plus important pour la société : elles consolident sa cellule, qu'est la famille. Elles la construisent, créant un lieu où les enfants peuvent grandir, où les maris et les femmes vivent leur relation, où une famille peut vivre confortablement dans la sérénité, élevant de futurs citoyens décents, capables, compétents, émotionnellement et mentalement stables (cela nécessite une structure, attention, temps et amour). Ces femmes sont essentielles à la pérennité et à la santé mentale de la société.
Non, les femmes au foyer ne font pas rien. Elles font tout.
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Femmes au foyer = Gestionnaires qualifiés
Elles se réveillent généralement avant toute la famille et se couchent en dernière. Elles font des tâches que vous connaissez (la lessive, le ménage, les courses, la cuisine...) et des tâches auxquelles vous ne pensez même pas (trouver ce document que le conjoint a perdu pour la 5ème fois, passer des appels pour des rendez-vous chez le médecin, entretenir le chauffage, appeler le plombier, veiller la nuit pour s'occuper de son enfant malade, désencombrer le garde-manger parce que.. qui d'autre penserait à le faire?,...).
Elles instaurent l'ambiance de la maison, organisent des activités pour les enfants et l'agenda social de la famille, font la comptabilité et surveillent les finances, règlent les querelles familiales, anticipent les besoins, ... bref, la femme au foyer est une gérante. Pour moi, diriger une maison, c’est tout aussi crucial que de diriger une entreprise.
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Doubles standards
D’un autre côté, il y a cette femme qui préfère concentrer ses efforts à l’extérieur de la maison et poursuivre une carrière. Parce qu'elle est douée dans ce domaine ou parce qu'il y a un besoin ou une envie d'un revenu supplémentaire. Cette femme, qui peut aussi se sentir sous pression sociale, se voit reprocher de ne pas se concentrer à 100% sur ses enfants. Et si elle n’a pas d’enfants, elle sera également critiquée.
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Je tiens également à souligner qu'en fin de compte, même si les femmes travaillent, c'est toujours elles qui s'occupent du foyer - même si le conjoint a la gentillesse de l'aider, nous savons tous que 80 % des les tâches ménagères et les enfants sont généralement pris en charge par les femmes...
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Superwoman
...en parlant de cela, avez-vous vu comme on nous impose l'image des mamans débordées comme une image "cool"? J'ai un film qui me vient à l'esprit : "Bad moms" où la mère s'occupe des enfants et fait carrière. Elle mange dans la voiture alors qu'elle se précipite pour déposer ses enfants à l'école, renverse son café tout en étant « glamoureusement » maladroite et trop stressée. Je ne les qualifierais même pas de « mauvaises mamans », car je les considère comme des femmes qui font de leur mieux pour se conformer aux attentes de la société.
Comme beaucoup d'autres comédies (si vous avez d'autres exemples, envoyez-les-moi s'il vous plaît, ce serait intéressant), c'est désormais la norme pour une femme d'être multitâche jusqu'à épuisement.
Nous devrions arrêter de faire du surmenage une chose normale et glamour. Je ne pense pas que nous réalisons les dommages que cela cause à notre santé mentale, à nos foyers et, par extension, à la société dans son ensemble.
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Un paradoxe
Nous avons des femmes obligées de travailler à l'extérieur de leur maison pour qu'un patron s'enrichisse (c'est aussi un travail supplémentaire en payant des impôts), pour avoir de l'argent à mettre sur la table ET qui continuent à travailler à l'intérieur de leur maison pour s'occuper de la maison et des enfants (car si elles ne le font pas, qui le fera?), tout en restant belles car nous avons toujours des standards de beauté bien strictes. Il semble utopique de croire que nous pourrions tout faire parfaitement tout en restant saines d’esprit.
Paradoxalement, les femmes se sont battues pour une vie meilleure, mais c'est désormais plus difficile...
Je me demande tout simplement... ne sommes-nous pas allés trop loin avec le féminisme ? Est-ce que, comme beaucoup d'autres choses qui ont commencé avec de bonnes intentions, cela n'a pas été déformé et utilisé contre son propre objectif... ?
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Que les hommes soient des hommes. La féminité est notre pouvoir.
Je suis pour l'autonomisation des femmes et pour l'égalité des sexes. Je ne suis pas du genre à penser qu’il existe un sexe plus important qu’un autre. Nous avons besoin des deux, nous aimons les deux.
Ce contre quoi je suis, c’est… l’extrémisme. Ces "féministes" absurdes qui iraient jusqu'à dire qu'il nous faut "agir comme des hommes" ou qui clament qu'elles n'ont "pas besoin d'un homme pour porter cette lourde valise"...
- vous voulez transpirer pour prouver que vous valez autant autant qu'un homme ?-
Comme je le dis toujours, la féminité est notre super pouvoir à nous, les femmes. Laisser les hommes être virils nous donne du pouvoir. Mais bon, tout le monde ne peut pas être d’accord avec cela...
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Votre maison, votre histoire.
En résumé : j’aimerais que nous soyons réellement capables de faire ce que nous jugeons être le mieux adapté à notre propre situation. Si vous sentez qu'on a besoin de vous à la maison et que vous pouvez vivre avec un seul salaire, alors foncez.
Si vous sentez que vous seriez plus heureuse à poursuivre votre carrière, alors foncez aussi! Il ne peut y avoir qu'une seule meilleure façon de vivre de nos jours.
Nous vivons des temps difficiles et il est généralement nécessaire d'avoir deux revenus. Nous devrions pouvoir juger par nous-mêmes quelle est la meilleure chose à faire pour le bien-être de notre famille, pour notre propre bien-être individuel, sans les critiques de ceux qui ne peuvent pas choisir à votre place la bonne voie pour une vie plus équilibrée. .
J'ai entendu de nombreuses histoires : un couple décidant de ne pas avoir d'enfants, une femme décidant que son mari ne devrait pas faire de tâches ménagères, un homme décidant que c'était lui qui devrait rester à la maison, ...
J'aimerais entendre parler de votre histoire! Si vous avez du mal à trouver ce qui est le mieux pour le bien-être de votre maison et que vous avez trouvé le chemin vers une vie équilibrée, envoyez-moi un MP !
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Pour conclure, je voudrais juste ajouter qu'il nous faut garder à l'esprit que ce qui fait la société, ce ne sont pas seulement les grandes entreprises et les travailleurs, ce sont aussi et SURTOUT de belles familles fortes et stables. ❤️
Quelles sont vos réflexions à ce sujet ?
Êtes-vous actuellement une femme de carrière 💼 ou une femme au foyer?
Avez-vous déjà eu l’impression de devoir justifier pourquoi vous restez à la maison plutôt que de retourner au travail ?
(Toutes les images utilisées proviennent de Pinterest et ne sont pas les miennes. Si vous souhaitez revendiquer les images comme étant les vôtres, veuillez nous indiquer les crédits)
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