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1. Parler de soi
Une conversation n’est pas un monologue, c’est un échange. On s’écoute réellement mutuellement et on se renvoi la balle. On ne joue pas perso!
2. Parler négativement
Dans la culture française, râler est un automatisme. A l’opposé de l’américain ultra-enthousiaste qui trouve tout absolument fantastique, le français est toujours en train de se plaindre, de rajouter des “oui mais” à des choses positives ou agréables. C’est à proscrire. Il n’est agréable pour personne de converser avec quelqu’un qui trouve toujours quelque chose de négatif à dire, qui est toujours plus fatigué que les autres, qui a la vie plus difficile que les autres, qui a un travail plus dur que les autres, qui ne dit rien d’agréable ou de gai… Si c’est l’une de vos habitudes, prenez en conscience et rectifiez le tir: à chaque fois que vous vous sentez partir en complainte, arrêtez-vous. Par exemple, au lieu de dire “je vais bien MAIS j’ai encore ces soucis avec ma banque qui me fatiguent..” dites “je vais bien”. et réfléchissez à ce qu’il y a de bien.. un beau temps, une bonne nuit de sommeil, un gentil mot de votre mari ce matin, … bref, il y a toujours matière à se réjouir de quelque chose. Plutôt que de chercher ou de se focaliser sur ces petites choses du quotidien qui ne vont pas, on va re-basculer notre attention sur tout ce qui va. Ça peut être aussi simple que d’avoir la santé, d’avoir mangé à sa faim, d’avoir un travail. Il faut apprendre à se réjouir de ce qu’on a. Personnellement, je préfère être entourée de gens heureux. Pas vous?
3. Interrompre, finir la phrase ou la pensée de la personne
On le sait, interrompre est impoli. on le fait parce qu’on a une pensée à partager qu’on ne veut pas oublier. Mais cela n’arriverait pas si nous étions réellement concentrée à écouter la personne au lieu de réfléchir à ce que l’on allait dire ensuite.
On peut penser que l’on rend service en finissant les phrases de la personne qui aurait un débit de parole plus lent que le notre, qui bégaye ou qui a des difficultés à exprimer ses idées. Mais c’est incroyablement impoli. On doit écouter et laisser le temps qu’il faut à la personne pour s’exprimer.
4. Céder à l’envie de donner des conseils
Sauf si la personne vous le demande, résistez à cette impulsion de vous faire juge, expert ou conseiller. Intéressez-vous à son ressenti. Dites par exemple: “Tout à l’heure vous disiez que cette période n’était pas évidente, comment ça s’est passé pour vous?” Ou encouragez simplement à continuer: “Et que s’est-il passé après?”. En règle générale, les gens viennent vers vous pour être écouté. Ça soulage d’être écouté, c’est beaucoup. Si vous n’avez pas de solution à offrir, ce n’est pas grave, l’épaule est suffisante. Soyez un ami, pas un juge.
5. Etaler sa science
On a tous des sujets que nous maitrisons sur le bout des doigts et là, il est extrêmement tentant de montrer toutes nos connaissances pour briller. C’est un faux-pas qui nous fait en réalité plus de mal que de bien. Parce qu’on le fait pour son propre ego et non pour les autres, et ça, les autres le perçoivent très bien et ne retiendront d’ailleurs que ça: l’égocentrisme. Retenez ceci: on n’apprécie pas les gens intelligents, mais ceux qui nous font nous sentir intelligents.
“Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens qui savent beaucoup parlent peu.” ~ Jean-Jacques Rousseau
6. Eviter les “combleurs”
Ces petits mots parasites que nous parsemons partout dans toutes nos phrases: “euuuh”, “en fait”, “et donc”, “voilà”… Je les appelles les combleurs parce qu’ils sont là pour combler un vide, nous n’aimons pas le silence dans les conversations et ils nous permettent de nous donner du temps pour réfléchir à ce que nous dirons ensuite. Seulement, ils gâchent la fluidité de notre élocution. Voici les solutions:
Accepter que les micros silences fassent partie de la conversation
On ralenti notre débit de parole, nous ne sommes pas obligée de parler ou de répondre vite
Si on nous a posé une question, pour gagner du temps et réfléchir à la réponse, on peut répéter la question
On peut aussi marquer une pause et faire la remarque “bonne question”, “intéressant”
Les silences dans une conversation peuvent durer 4 à 5 secondes sans que ce ne soit embarrassant. Ils permettent de réfléchir à ce que l'on dit mais aussi à la personne qui vous écoute de bien assimiler ce qui a été dit.
7. Ne pas savoir répondre aux compliments
Un compliment c’est un cadeau. La personne qui donne un compliment fait généreusement part de son admiration pour votre manière de vous habiller, d’être ou de faire quelque chose. Il faut l’accepter comme on accepte un cadeau: avec gratitude, avec le sourire. On évitera les renvoi de balle du type
“oh ce vieux truc là? Ça fait longtemps que je l’ai”
“Tu as aimé ma prestation? Je déteste ma voix et je tremblais tellement”.
Personnellement, je n’ai jamais su quoi répondre à quelqu’un qui “rejetait” mon compliment, ça casse l’énergie positive et ça met mal à l’aise. On dit simplement merci quand on reçoit un compliment. Rejeter ou diminuer un compliment est une tentative ratée de passer pour modeste, ça met mal à l’aise et ce n’est pas agréable.
8. Ne pas s’engager dans les rumeurs
Les rumeurs ou les “gossips” en anglais sont une vraie plaie et à proscrire de nos vies de femmes élégantes. Il s’agit de parler de la vie privée d’autrui d’une manière méprisante, moqueuse ou fausse. Nous sommes bien trop intelligentes et classes pour se divertir à écouter et répandre des rumeurs. Le principe de base est celui-ci “est-ce que je dirai cela si la personne dont on parle était présente?”. Sachez qu’il y a toujours deux versions dans une histoire. Si quelqu’un vient avec des détails croustillants sur la vie d’autrui, abrégez la conversation en passant à autre chose. Si vous avez des choses à connaitre sur quelqu’un, demandez-le directement à la personne concernée.
“Que de ta bouche ne sorte que des paroles de paix.” ~ Anonyme
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